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13 septembre 2017
Carol-Ann Morin, modèle de la couverture de «La poupée qui portait des bas», fait l’objet d’un article de François Parenteau pour La Presse
Carol-Ann Morin, une adolescente de Saint-Hyacinthe, a particulièrement hâte à la sortie du film « Mother!» au cinéma ce vendredi. Et pour cause : elle sera à l’écran aux cotés de l’actrice vedette Jennifer Lawrence!
À seulement 16 ans, la jeune mannequin et actrice a déjà décroché quelques petits rôles dans les grandes productions américaines.
Après une apparition dans le film «X-Men: Apocalypse», elle jouera cette fois dans une scène du film «Mother!».
«Jusqu’à présent, je n’ai pas beaucoup parlé de ce film-là autour de moi, pour ne pas trop en dévoiler, dit Carol-Ann Morin. J’ai l’intention d’aller le voir au cinéma avec ma famille, qui a aussi très hâte.»
Les sorties au cinéma devraient se répéter pour la jeune femme. Elle a aussi tourné des scènes avec Ben Stiller («Brad’s Status») et Christina Aguilera («Zoe»), deux films qui prendront bientôt l’affiche.
Spontanément, Carol-Ann Morin avoue n’avoir jamais imaginé jouer dans des films avec des vedettes américaines depuis ses débuts dans le métier, il y a deux ans.
«Oh non, vraiment pas! Je ne m’attendais même pas à la moitié de ce que j’ai fait», confie-t-elle. «Je passe aussi beaucoup d’auditions pour des premiers rôles au cinéma et j’espère en obtenir un très bientôt.»
En plus de ses projets au cinéma, Carol-Ann Morin accumule les contrats de mannequinat.
Elle est notamment la tête d’affiche de la boutique Giraldof pour les vêtements SunChan à Saint-Jean-sur-Richelieu et travaille aussi comme modèle pour plusieurs établissements scolaires dans la région de Montréal.
«Les médias sociaux aident beaucoup», dit Geneviève Nadeau, sa mère et gérante. «Plus Carol-Ann fait de photos, plus elle est vue et plus les photographes la veulent comme modèle.»
Geneviève Nadeau explique qu’il n’y a pas une semaine où sa fille n’a pas travaillé depuis ses débuts à 14 ans.
Selon elle, ces succès sont le résultat de son attitude au travail.
«Carol-Ann est très patiente et à l’écoute des besoins des photographes. Elle endure les conditions de tournage parfois difficiles et ne se plaint jamais. Les qualités pour faire ce métier-là, elle les a toutes.»
Les portes de l’Europe s’ouvrent aussi pour la jeune mannequin. Carol-Ann Morin fera la page couverture du roman «La poupée qui portait des bas» de l’écrivaine Stéphanie Perreault, qui sera publié en décembre prochain en France, en Suisse et en Belgique. Au même moment, elle sera en vedette dans une exposition du photographe Sylvain Perrier au musée du Louvre, à Paris.
Crédit photo : Hugo Robidoux
Les filles de Wakefield
DENIS GRATTONLE DROIT 7 mai 2018 Mis à jour à 21h37 Partager
PartagerCHRONIQUE / La Gatinoise Stéphanie Perreault était âgée de 15 ans lorsqu’elle a écrit son premier roman. Depuis, cette dame aujourd’hui âgée de 42 ans compte sept œuvres publiées, et elle est l’ambassadrice du concours littéraire provincial, Défi jeunes auteurs.
Elle vit aujourd’hui de sa plume, elle qui a été conseillère politique au gouvernement fédéral jusqu’en 2006 lorsque la maladie l’a forcée à la retraite.
« Je souffre de douleurs chroniques et je vis avec trois conditions neurologiques depuis ma naissance, dit-elle. C’est parfois très difficile et très douloureux. Il y a des journées où je ne sais même pas si je me rendrai de l’autre côté de la rue en la traversant. Mais je ne m’apitoie pas sur mon sort et je reste positive. Faire le contraire serait le début de la fin. Et l’écriture à travers tout ça est un peu ma bouée de sauvetage. »
Stéphanie Perreault écrit bien. Elle écrit merveilleusement bien. Et les deux tomes de son plus récent roman lancé en début d’année et intitulé Les filles de Wakefield se vend comme des petits pains chauds.
Dans le premier tome intitulé « Carole-Anne », l’auteure nous emmène dans le village de Wakefield au début du XXe siècle alors qu’un nouvel arrivant tente de s’y établir, mais non sans peine.
« Cette histoire démontre que l’accueil et la tolérance, la fraternité, l’entraide et l’intégration sont des valeurs fondamentales à l’établissement des nouveaux arrivants et qu’elles contribuent à enrichir toute la communauté, de dire Mme Perreault. Et je crois que la métaphore sur l’état du monde actuel, comme par exemple l’arrivée des réfugiés syriens, n’échappe pas aux lecteurs. »
Dans le second tome des Filles de Wakefield intitulé Amandine les gens de Wakefield se portent au secours de ceux de Hull suite au grand feu qui a débuté dans la matinée du 26 avril 1900 et qui a pratiquement tout rasé.
« Grâce à l’aide des gens des villages environnants, les habitant de Hull ont été secourus, logés et nourris, de reprendre l’auteure. Encore une fois, cette histoire est une métaphore sur l’importance de l’entraide, de l’accueil et de la bonté pour les gens qui vivent un désastre. Et certains lecteurs revivront peut-être les inondations historiques du printemps dernier.
«Et je travaille présentement sur le troisième tome qui s’intitulera «Esther». Et dans cette histoire, on en apprendra un peu plus sur la fondation du Collège Saint-Joseph, à Hull, mon alma mater. Et les étudiantes de Saint-Joseph qui ont croisé Les filles de Wakefield sont déjà sous le charme et elles ont bien hâte de lire ce troisième tome.»
Comment Stéphanie Perreault explique-t-elle le succès et la popularité de sa série historique fictive qui se déroule en Outaouais ?
«Justement, répond-elle, c’est un peu parce que ça se passe ici. Les gens s’y reconnaissent et ils aiment que ça raconte notre région. Et on me dit que la lecture est facile, qu’on s’évade de notre quotidien et que les personnages sont attachants. Mais les personnages de ce livre, c’est nous. Nous dans le passé, nous maintenant, nous dans l’avenir. Nous changeons, mais nous demeurons profondément humains et nous cherchons tous notre place sur cette Terre.»
À titre d’ambassadrice du Défi jeunes auteurs 2018, Stéphanie Perreault organisera prochainement une séance de dédicace au Collège Saint-Joseph. En fait, elle comptera sur les élèves de cet établissement qui se dirigent dans l’écriture, les médias, l’organisation d’événement et le marketing – pour ne nommer que ces domaines – pour l’aider dans l’organisation de cette séance de dédicace.
«Ces élèves pourront vivre leur première expérience et l’inscrire à leur curriculum vitae, de dire l’auteure. Et je vais réserver une place spéciale à Mégane Chauret qui s’est méritée la publication de sa nouvelle dans le recueil Nouvelles fantastiques, le fruit du Défi jeunes auteurs 2018. J’aurai une place pour elle à mes côtés afin qu’elle puisse dédicacer son livre. Elle vivra ainsi son premier lancement.»
Stéphanie Perreault fera la lecture d’un extrait des «Filles de Wakefield» au bistro Le Troquet de la rue Laval, à Gatineau, le dimanche 27 mai prochain.
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